Grande aigrette au marais de Lise

Petit-duc maculé

Le petit-duc maculé est nocturne et utilise des trous déjà présents dans des arbres pour nicher. Il n’est pas rare dans la région de Montréal. On en a vu au boisé Papineau et au Parc Bernard Landry à Laval, au Parc d’Oka, au cimetière du Mont Royal et un peu partout dans l’érablière laurentienne (zone écologique du Québec méridional ).

Megascops asio  L 22 cm  E 51 cm P 180 g.

 

Nyctale de Tengmalm

Plus rare que la petite nyctale, mais souvent présente en hiver dans le sud du Québec quand elle quitte son habitat de pessière•  pour se nourrir où il y a un peu plus de bouffe disponible, elle a la face marquée d’un V noir et des gouttes blanches dans le noir du front. De ce temps ci, on peut en observer au Boisé de Ste-Dorothée à Laval, ainsi qu’au Technoparc de Montréal.

Aegolius funereus  L 25 cm E 53 cm P 135 g

 *Une pessière est une plantation ou une forêt naturelle peuplée d'épicéas (épinettes). 

Hibou moyen-duc

Le hibou moyen-duc nous a fait l’honneur de se présenter au boisé de la Coulée l’automne dernier. On en a vu jusqu’à cinq en même temps le long des allées d’épinettes blanches et rouges. De moeurs nocturnes, il se repose le jour le long des troncs à hauteur d’homme. Élancé, avec de longues aigrettes, il ressemble au grand duc en miniature. Présent en hiver dans divers sites connus et fréquentés par les ornithologues (Technoparc, Boisé de la Coulée, Pointe Yamachiche…).

Asio otus  L 38 cm E 91 cm  P 260 g

Hibou des marais

Le Hibou des marais est souvent observé à l’aube ou à la brunante, souvent au bout de la rue St-Denis à Lachenaie. Il est assez svelte et a  un vol erratique durant lequel on peut voir une plage chamois à la base des primaires. Le site de compostage de St-Basile sur la rive sud ainsi que l’Île aux Fermiers sur le fleuve sont des sites où on peut le voir régulièrement.

 

Asio flammeus  L 38 cm  E 97 cm  P 350 g

Épervière boréale

L’épervière boréale est diurne et chasse en rase-mottes à la recherche de petits mammifères qu’elle accumule sur des branches ou au sol afin des les consommer plus tard. Rare dans nos régions, on ne la voit que l’hiver dans le sud du Québec comme le harfang des neiges et la chouette lapone. Lors du dernier RON du CORDEM, Bernard Lavoie en a débusqué une à St-Lin et elle y est resté plus d’un mois.

Surnia ulula  L 41 cm E 71 cm P 320 g

Chouette rayée

La chouette rayée est le seul strigidé avec des yeux noirs. (L’effraie des clochers, qui est un tytonidé a également les yeux foncés). Nocturne, elle niche en forêt de feuillus, souvent en zone inondable. Elle se nourrit de petits mammifères et également d’amphibiens et d’insectes à l’occasion. Présente régulièrement au Boisé de la Coulée à Terrebonne ainsi que dans plusieurs sites connus.

Strix varia  L 53 cm   E 107 cm  P 720 g

Grand-duc d’Amérique

Le grand-duc d’Amérique est assez répandu partout au Québec. Ses aigrettes longues et larges comme celles du hibou moyen-duc ne sont que des appendices car leurs oreilles sont sous la cupule formée par le disque facial. Nocturne, il chasse tous les petits mammifères et même à l’occasion le hibou moyen-duc aussi. 

 

Bubo virginianus   L 56 cm  E 112 cm  P  1, 4 kg

Harfang des neiges

Le harfang des neiges, emblème ornithologique du Québec, est présent au sud à chaque hiver maintenant, on n’a qu’à aller à St-Barthélemy pour en voir, les hivers où il se fait rare dans notre région. Le mâle adulte est tout blanc, alors que les femelles et les jeunes ont la livrée tachetée, À cause de la présence ( très peu visible ) de petites aigrettes comme les hiboux, on hésite à conclure que c’est une chouette ou un hibou.

 

Bubo scandiacus   L 58 cm   E 132 cm   P 1, 83 kg

Chouette lapone

La chouette lapone, visiteuse cyclique ( à peu près au 5 ans ) venant du grand nord, est le plus grand strigidé de l’Amérique du nord. Nocturne, mais elle chasse également le jour, elle a un «noeud papillon» noir et blanc sous le bec. Quelquefois son passage dans le sud est une vraie invasion, comme en 2004 où on en voyait partout, jusqu’à 5 dans le même champ. Présente au Boisé Papineau, au Technoparc de Montréal et au boisé de Ste-Dorothée en 2022.

Strix nebulosa   L 69 cm   E 132 cm   P 1,08 kg

Effraie des clochers

L’effraie des clochers n’est pas encore une espèce vue régulièrement au Québec ( il n’y a que 8 ou 9 mentions ) mais on croit qu’avec le réchauffement climatique elle sera vue plus souvent comme les urubus et autres migrants. La face blanche en forme de coeur est une caractéristique pour l’identifier. Il y a 2 ans, une effraie a été happé par une voiture au Québec et elle en est morte. Les autres mentions avaient été faites  en 1926, 1931, 1932, 1967 et 1989 ou 1996 ). Ce n’est pas un strigidé de façon formelle ( il appartient aux tytonidés ), donc on ne peut dire que c’est une chouette. Son chant ou cri est vraiment horrifiant!

Tyto alba  L 41 cm   E 107 cm    P 460 g

L’effraie photographié ici, l’a été en Arizona, en captivité. Il est présent là bas toute l’année.